C H R O N I Q U E
❝ Nous les menteurs ❞
E. Lockhart

I N F O R M A T I O N S
Date de publication : 4 mai 2015
Maison d’édition : Gallimard Jeunesse
Genre : Jeune adulte, contemporain
Nombre de pages : 288
Tome : One shot
Prix : 14,50€
R É S U M É
Une famille belle et distinguée. L’été. Une île privée. Le grand amour. Une ado brisée. Quatre adolescents à l’amitié indéfectible, les Menteurs. Un accident. Un secret. La vérité.
M O N A V I S
Il m’a fallu beaucoup de temps pour enfin sortir ce roman de ma bibliothèque. Sur un coup de tête, je l’ai commencé, et sur un coup de tête, j’ai lu la moitié au cours de ma « petite » pause de révisions. Pour ma défense, c’est un roman assez court qui se lit aussi très vite. Puis sans vouloir vous spoiler la suite, c’est super addictif.
Nous les menteurs, c’est quoi ? C’est très simple, on se retrouve dans un cadre qui donnerait presque envie : du soleil, des vacances en famille, quatre jeunes qui s’entendent parfaitement bien, une pile privée, ça donne envie non ? Mais vous vous doutez bien que ça serait trop simple si tout se passait comme ça, sans encombre. Et c’est là que je ne vous en dirai pas plus, j’ai trop peur d’aller trop loin dans mes explications et de vous gâcher ce qui pourrait être une super lecture. Mais pour revenir sur ces quatre jeunes : qu’est-ce que je les ai aimés. J’ai adoré être plongée dans leur bande, j’avais envie d’être avec eux, de les aider, et j’ai aimé Johnny, Mirren; et Gat presque autant que Cady les aime. Je me suis beaucoup attachée à eux, et c’était dur de fermer ce roman et de devoir les quitter !

J’avais entendu énormément de bien de ce roman, de tous les côtés de la blogosphère, mais pas que. Et j’ai très vite compris en regardant les avis de loin que l’ambiance était particulière dans ce roman, assez lourde et pesante. Et personnellement, prenez -moi pour une folle si vous le voulez, mais j’adore ce genre d’ambiance; J’aime me sentir mal à l’aise en regardant un film, une série, et encore plus en lisant un livre. Je trouve que c’est très dur de faire en sorte que le lecteur se sente presque oppressé uniquement grâce à des simples mots.
Et E. Lockhart a totalement réussi à me faire ressentir ce genre de choses. Je ne sous-entends pas qu’elle l’a fait spécialement pour moi, ce que je veux dire, c’est que j’ai adoré. J’ai ressenti le même genre de sensations que je peux ressentir en lisant du Cat Clarke par exemple. Du genre, ça m’opresse, ça me dérange presque, mais j’ai envie de savoir la suite :! Tous ces mystères, ça me retourne le cerveau, je me creuse les méninges pour découvrir qui ment, qui dit la vérité, et qu’est-ce qu’il se passe. Et bien sûr, je suis à côté de la plaque sur toute la ligne. Et c’est tant mieux, sinon j’aurais été déçue.
Il m’a tout de même manqué un petit quelque chose. Peut-être que j’aurais aimé que ce roman soit un peu plus long. Peut-être que j’aurais râlé si c’était le cas. C’était efficace, ça ne tournait pas trop autour du pot mais je crois que j’ai tellement aimé la plume de l’auteure que j’en aurais bien redemandé. Du coup, ce n’est pas un coup de coeur.
Je vous recommande tout de même ce roman si vous ne l’avez pas lu. Mon excuse n’est pas une excuse, je suis juste un peu difficile en ce moment. Mais je l’ai tout de même dévoré, presque d’une traite et c’est un argument suffisant pour vous encourager à le lire. Et personnellement, je prévois de lire Trouble vérité très prochainement !
C I T A T I O N S
« J’ai regardé son profil. Il n’était pas seulement Gat. Il était la contemplation et l’enthousiasme. L’ambition et le café noir.Tout se cachait là, derrière ses yeux bruns, sa peau veloutée, sa lèvre inférieure charnue….C’était de l’énergie pure, prête à jaillir. »
*
« Quelqu’un a écrit qu’un roman était une succession de petits étonnements. Je ressens la même chose rien qu’en passant une heure avec toi. »