Chronique #205: Un si petit oiseau – Marie Pavlenko | Hailey

C H R O N I Q U E

Un si petit oiseau

Marie Pavlenko

I N F O R M A T I O N S

Date de publication: 2 janvier 2019

Maison d’édition: Flammarion

Genre: Young Adult

Prix: 17,50€

R É S U M É

Après un accident de voiture qui l’a laissée meurtrie, Abigail rentre chez elle. Elle ne voit plus personne. Son corps mutilé bouleverse son quotidien, sa vie d’avant lui est insupportable. Comment se définir quand on a perdu ses repères, qu’on ne sait plus qui on est, que la douleur est toujours embusquée, prête à exploser ? Grâce à l’amour des siens. Grâce aux livres. Grâce à la nature, au rire, aux oiseaux. Avec beaucoup de patience, peu à peu, Abi va réapprendre à vivre.

M O N  A V I S

Que cela a été dur pour moi de lire le début de ce roman. Dès le début de ma lecture je me suis retrouvée happée par l’histoire, et je me suis sentie directement bien avec Abi et sa petite famille.

J’ai trouvé l’histoire superbe, pleine de douceur malgré un sujet très compliqué. C’est le premier roman que je lis de cette auteure, et je peux affirmer qu’elle a une plume superbe, c’est poétique mais juste ce qu’il faut pour ne pas tomber dans l’excès. Ce fut une histoire très différente à lire, et j’ai vraiment accroché du début à la fin. Je n’avais jamais lu un roman avec un sujet comme celui-ci, et je suis contente d’avoir eu la chance de lire celui-ci.

Les personnages sont aussi parfaits, très bien décrits, juste ce qu’il faut encore une fois. La force de ce roman est vraiment la structure familiale sur laquelle il repose: j’avais envie de me glisser chez eux et de leur demander de m’adopter. Les parents sont géniaux, tout comme sa tante ou bien malgré tout, sa petite soeur. Je les ai trouvés formidable en tant que soutien émotionnel pour Abi, et le développement de cette dernière a été parfait selon moi: ni trop lent, ni trop rapide. Ce qu’il faut.

J’ai aussi beaucoup aimé la romance, qui fait partie du processus de « guérison » pour Abi, en plus de sa famille. La romance n’était pas trop clichée, même si la fin m’a fait un peu lever les yeux au ciel. La relation développée était très poétique encore une fois, surtout que l’auteure ait rajouté à ce roman les oiseaux, ce qui rend la relation, et même tout le roman, encore plus originale.

Il a manqué un petit quelque chose pour que ce roman soit un coup de coeur, mais il reste une excellente lecture, et entre directement dans mes meilleures lecture de l’année 2020!

C I T A T I O N S

« Blaise signe avec sa main amie. Il honnit peut-être son moignon qui rime avec rognon, coupé au-dessus du coude, comme elle. Mais ce qu’il met en avant, c’est l’autre. La main qui subsiste. Qui résiste. Abi ouvre sa main, la ferme. Son amie. »

*

« Calfeutrée dans sa routine , elle se racornit comme un vieux livre oublié au grenier, subit les intempéries qui transpercent le toit crevé de sa vie. »

M A  N O T E

19/20

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hauleu

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